Mon dieu qu’elle fait du bien celle-là ! Samedi soir,67ème minute de jeu, le feu follet toulousain Max-Alain Gradel hérite d’un bon ballon de Sangaré aux 30 mètres, décalé sur la droite du but,repique, élimine le Niçois Burner et viens loger le cuir dans la lulu de Benitez d’un superbe enveloppé du droit. Splendide ! Heureusement pour les toulousains, la chance et la réussite semblent être de leur côté en terre azuréenne. A l’issu d’une première mi-temps équilibrée, le jeune Michelin commet une énorme faute dans la surface qui aurait largement valu un penalty pour les Aiglons. Mais ce soir, le dieu du foot était avec les violets, puisque dans le même temps, Angers, Amiens et Lille perdaient. Avec 26 points à la 24èmejournée, le TFC peut encore y croire.
La saison du gâchis
Cette saison sera quand même un énorme gâchis. Au regard du potentiel des joueurs recrutés, le TFC ne mérite pas cette place. Au regard de l’implication des joueurs, le TFC ne mérite pas le monde professionnel. A défaut d’être fantastique, cette saison aura une fois de plus mis en avant les problèmes du « petit plaisir du samedi » du président Sadran. Le mal est plus profond. Institutionnel. Les entraineurs et les joueurs passent, les problèmes restent. Manque de combativité, style de jeu trop frileux, manque d’implication des joueurs … et les problèmes de comportement des joueurs. Avant l’affaire Machach, d’autres joueurs se sont illustrés en dehors du terrain. Tongo Doumbia et son bracelet électronique pour récidive de conduite sans permis, Cafaro et Edouard pour avoir tirer au pistolet à billes sur des passants, Rodrigues pour une bagarre … Sans oublier notre cher Wissam Ben Yedder, suspendu en équipe de France car il faisait parti, avec Yann M’Vila et Antoine Griezmann, de la bande qui s’était rendu en boite de nuit à Paris la veille d’un match avec les espoirs. Match perdu.
Alors que le public, Indians, West Eagles et BFS en tête soutiennent leur club malgré les mauvais résultats, la colère monte dans les travées du Stadium. Les supporters réclament un changement plus profond, une refonte complète de la maison TFC. Si le départ surprise de Pascal Dupraz semble avoir provoqué un électrochoc salvateur pour les pitchounes, attention à la rechute. Parce qu’avec le programme qui s’annonce, il va falloir en montrer plus qu’à Nice pour espérer marquer des points. Réception de Paris, déplacement à Amiens et réception de Monaco, du lourd pour des toulousains en recherche de points pour le maintien.
Des raisons d’y croire
Tout n’est tout de même pas à jeter dans ce TFC. Même s’il faudra tirer au clair la situation d’Andy Delort, qui enchaine les indisponibilités, il y a matière à garder espoir. Parce que Gradel. Parce que Sangaré. Parce que le public du Stadium. Le premier montre match après match qu’il est clairement au-dessus du lot, même si on peut parfois lui reprocher un peu d’individualisme. Le deuxième monte petit à petit en puissance et s’affirme comme une plaque tournante du milieu toulousain, à suivre …
Et enfin le public, qui malgré les mauvais résultats et la pauvreté du jeu des violets continue de donner de la voix. Plus de 19000 spectateurs contre Troyes, record de la saison. Alors messieurs les joueurs, au travail, montrez-nous que vous êtes à la hauteur des espoirs que nous avons placé en vous !
No Comments yet!