Chaque année, les accidents du travail touchent en moyenne 34 salariés sur 1000. Ce chiffre varie bien sûr selon les secteurs d’activité et c’est le BTP qui est le plus touché avec 60 salariés sur 1000 victimes d’accidents du travail. Même si ces chiffres peuvent paraître faibles, les conséquences peuvent être dramatiques pour les personnes concernées. Pourtant, même si le risque zéro n’existe pas en accidentologie, il est possible de réduire le nombre d’accidents et leurs conséquences par la formation.
Que faire en cas d’accidents du travail ?
On est souvent pris au dépourvu lorsqu’un accident du travail survient. En fonction de l’activité, ils peuvent avoir des origines multiples. Mais ils ont en commun la nécessité d’intervenir rapidement pour limiter les conséquences de l’accident. Les bonnes pratiques qui vont suivre ne doivent jamais se substituer à une formation dispensée par professionnel habilité par l’INRS.
Tout d’abord, il faut savoir identifier un risque potentiel d’accident du travail et anticiper. Par exemple, si un collègue doit monter sur une échelle pour se saisir d’un produit sur un rayonnage, cela constitue un risque. Mieux vaut donc anticiper et réaliser cette opération à deux. Il peut également s’agir d’une personne présentant des problèmes cardiaques. Dans ce cas, il faut savoir détecter tout signe physique lié à une défaillance cardiaque et intervenir dans les plus brefs délais. Le délai d’intervention et de prise en charge par des professionnels est souvent déterminant dans ce genre de cas. Des défibrillateurs autonomes externes sont présents dans la majorité des sites accueillant du public et peuvent servir dans ce genre de cas à sauver la personne. Une formation dispensée par un professionnel habilité par l’INRS est toutefois nécessaire pour savoir se servir d’un DAE.
La formation SST en entreprise
Des professionnels de la formation Sauveteur Secouriste du Travail organisent au sein des entreprises des formations permettant de se prémunir de ce genre d’accident. Les contenus de ces formations sont à la fois basés sur la théorie et la pratique. La partie théorique permet notamment de bien assimiler les bonnes pratiques en cas d’accident du travail. Il faut par exemple identifier dans un premier temps, porter assistance puis prévenir les secours. Il faut également savoir quelles sont les informations à fournir aux secours. Age, taille, poids, sexe, circonstances de l’accident et moyen de secours à disposition pour les premiers soins font partie de ces informations.
La phase théorique permet de mettre en application ces acquis théoriques. Par exemple, on effectuera à l’aide de mannequins en silicone des simulations de massages cardiaques. La maîtrise de ces gestes est essentielle pour porter assistance aux personnes en danger.
A l’issue de la formation, un certificat de Sauveteur Secouriste du Travail valable 24 mois sera rendu aux stagiaires, sous réserve qu’ils aient assimilé toutes les connaissances. Afin de renouveler ce certificat, il faut pendant la période de validité des 24 mois suivre un maintien et actualisation des connaissances en SST. Ce rappel de formation permet de faire le point et faire progresser les stagiaires dans leurs démarches de sauveteur secouriste du travail. Vous pouvez par exemple faire appel à Linseo Prévention pour une formation SST à Toulouse.
No Comments yet!