Où construire sa maison en bois ?
Conjuguant esthétisme et respect de l’environnement, la construction d’une maison en bois est un projet qui ne cesse de séduire de plus en plus de futurs propriétaires. Une fois la décision prise d’entamer un tel projet, plusieurs questions doivent être posées, dont le choix de l’endroit le plus pertinent qui accueillera la maison dans les meilleures conditions.
Les critères de choix concernent essentiellement deux aspects, à savoir le climat de la région et les réglementations locales en vigueur, en matière d’urbanisme. Alors, que dit la loi sur l’emplacement d’une maison en bois ? Les communes peuvent-elles refuser de délivrer un permis de construire pour une construction en bois ? Est-il possible de réaliser un tel chantier dans tous les climats ? Voici un guide pour aider les propriétaires dans la concrétisation de leur projet.
Choisir l’emplacement d’une maison en bois : un enjeu important
La construction d’une maison en bois présente de nombreux avantages relatifs aux caractéristiques de ce matériau, qui est écologique, durable et naturellement isolant. Mais, pour bénéficier des atouts du bois d’une manière optimale, il est important de bien définir le lieu de la construction, en fonction des contraintes existantes.
Il s’agit alors de se poser les bonnes questions, concernant les conditions climatiques de la région, et le cadre législatif local, afin de trouver l’endroit le plus adapté au projet de construction.
Le lieu d’implantation d’une maison en bois doit être choisi avec le plus grand soin, et en prenant tout le temps nécessaire à la réflexion, avant de se lancer dans le projet.
Le principal critère à prendre en considération pour prendre la décision, est sans doute l’usage réservé à la construction en bois. Ainsi, certaines demeures sont réservées aux vacances et à un retrait loin des bruits de la ville, un terrain en campagne est alors plus adapté. En revanche, pour les constructions destinées à être utilisées comme résidences principales, il est préférable d’opter pour un endroit en pleine ville comme Toulouse.
Les contraintes techniques
La nature du terrain est un critère de taille à considérer pour une construction en bois, afin de bénéficier d’une bonne stabilité et d’un confort d’habitation, mais aussi d’éviter les réparations fréquentes sur la durée.
Dans ce cadre, il est recommandé de faire appel à un constructeur de maison en bois Toulouse professionnel, pour vérifier si le terrain possède une portance suffisante, s’assurer de sa stabilité, déterminer sa composition, et détecter les pentes.
Grâce à toutes ces vérifications, les précautions nécessaires peuvent être prises lors de la construction, comme poser des fondations au préalable, sur lesquelles repose l’habitation. D’autre part, la maison en bois doit être fonctionnelle, quels que soient son style et sa taille. Pour cela, certaines contraintes techniques doivent être respectées, en fonction de l’endroit de construction. Ces dispositions techniques concernent principalement l’emplacement des fenêtres, qui doit favoriser l’éclairage, et les espaces de circulation qui doivent faciliter les déplacements.
Sur le plan purement technique, il est possible de construire une maison en bois à n’importe quel endroit. Il n’existe pas vraiment de situation où une construction maçonnée traditionnelle est retenue au détriment d’une construction en bois. En effet, le bois présente une solidité, une durabilité et une résistance aux intempéries équivalentes aux matériaux durs, et une isolation thermique bien meilleure. Pour les terrains difficiles, le bois montre des atouts incomparables, et s’adapte facilement aux terrains inondables, argileux, instables, difficilement accessibles, escarpés, ou à faible portance.
Les maisons en bois peuvent être construites sur pilotis, donc elles ne craignent pas les inondations, et elles sont bien plus légères que les constructions maçonnées, ce qui fait que le terrain est moins sollicité.
Les contraintes climatiques
Les variations thermiques de certaines régions peuvent agir sur la structure en bois, qui est soumise à de trop grosses contraintes. Ainsi, il est recommandé d’éviter les endroits qui connaissent de longues périodes humides, des nuits trop froides, ou des journées trop chaudes.
Il est déconseillé de construire une maison en bois dans une région réputée pour son taux d’humidité particulièrement important, ou dans un endroit soumis à un fort ensoleillement.
L’idéal est d’opter pour une région bénéficiant d’un ensoleillement modéré, de températures acceptables, et d’une faible pluviométrie.
L’avantage du bois, c’est qu’il est un matériau naturel, qui permet d’avoir des maisons chaudes en hiver et fraîches en été, il s’adapte donc à la plupart des climats non extrêmes.
Les contraintes juridiques
Chaque région possède son propre plan local d’urbanisme (PLU), qui détermine les critères esthétiques à respecter dans la commune en matière de constructions. Il est nécessaire de se conformer au PLU de la commune choisie, afin d’obtenir le permis de construire.
Le plan local d’urbanisme est établi dans le but de fixer des règles qui permettent d’harmoniser le patrimoine architectural de la région, et de le respecter. Il répertorie les couleurs et les matériaux qu’il est possible d’utiliser pour les façades et la pente du toit, ainsi que les types de couvertures autorisées.
Les lois en vigueur dans chaque localité ne concernent que l’aspect extérieur des constructions, et ne se prononcent pas sur la structure interne d’une maison. Il est donc toujours possible de construire une maison à ossature bois, à condition de respecter les exigences du PLU pour les façades et les toitures.
Ainsi une maison en bois peut ne pas être recouverte d’un bardage en bois, mais d’un crépi ou d’un enduit, comme pour toute construction maçonnée, en utilisant les couleurs de la commune. La mairie ne peut donc pas refuser de délivrer un permis de construire en raison de la nature du matériau utilisé, mais elle peut exiger le respect de l’apparence extérieure définie par le PLU.
Par ailleurs, il est important de savoir que certains PLU n’autorisent pas les angles saillants et les rondins apparents en bois, et il faut donc utiliser les bonnes techniques pour s’y conformer. De même, certaines régions interdisent les bardages en bois, et il est alors judicieux d’opter pour un revêtement extérieur respectant les normes locales, comme un parement en pierres ou en briques, des matériaux composites ou un crépi.
Pour garantir l’acceptation du permis de construire, il est fortement recommandé de présenter le projet de construction au préalable aux services d’urbanisme locale, afin d’anticiper sur les éventuels éléments à modifier.
Quelle que soit la région, le recours à un maître d’œuvre reste la solution la plus raisonnable. Ce professionnel connaît généralement bien les contraintes du PLU, ce qui lui permet de simplifier les démarches auprès des organismes locaux, de bien conseiller ses clients, et de les accompagner dans leur projet.
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